Une Rencontre

Une bande annonce assez hasardeuse, un peu bancale, un peu too much, des phrases toutes faites, pas très recherchées… Cependant je suis trop curieuse, je suis tout de même allée voir Une rencontre avec Sophie Marceau et François Cluzet, deux acteurs que j’aime bien, que je trouve toujours justes dans leurs rôles. C’est la première fois si je ne m’abuse que Cluzet obtient ce genre de rôle, père de famille à fond dans son boulot, il a le coup de foudre pour une femme écrivain célibataire, il se fait pourtant violence pour rester fidèle à sa femme, sa famille et ne pas tomber dans l’amour fou avec Sophie Marceau. L’histoire globale (bien qu’un peu trop moralisatrice à mon gout) se tient, mais le film dure 1h20 environ et même si je suis la première à toujours trouver les films trop longs, là c’était trop court (aaah oui je sais, jamais contente), l’histoire se développe dans tous les sens et ne se pose jamais, le montage dans ce film se « voit » trop et je pense que c’est un réel problème… On voit que des heures et des heures ont été tournées mais que la réalisatrice n’en a gardé que très peu, certaines scènes auraient mérité d’être rallongées ! La bande originale est également une assez bonne blague, les 30 premières minutes du film on se cogne des titres à la suite les uns des autres avec à peine 5 minutes d’écart entre chaque chanson, ce qui est vraiment dommageable car les titres sont assez bien choisis ! On passe des Flight Facilities, à Britney Spears en passant par Francis Cabrel (Ok moi aussi je chante comme une dingue en voiture, merci Sophie Marceau d’être comme moi.) Malgré les nombreux points assez négatifs, c’est sûr c’est pas le festival de Cannes, mais j’ai passé un moment agréable, l’image est bien traitée, les lieux sont choisis avec gout, le stylisme de Sophie Marceau est sans faute (sauf peut-être pour les dernières chaussures bien trop hautes pour elle à la fin du film)(non ce n’est pas un détail désolée, l’actrice principale qui marche comme une autruche c’est important). François Cluzet est lui aussi bien dans son rôle, même s’il faut se mettre dans son personnage, peut être sommes-nous trop plongés dans ses rôles passés qui lui collent à la peau ! Mention spéciale pour Alexandre Astier qui est formidable, un excellent acteur toujours parfaitement juste et qu’on ne voit pas assez !

C’est le genre de film qu’on regarderait entre copines pour rire, seule dans son lit un dimanche soir, ou avec grand plaisir un soir sur TF1, 10 ans après sa sortie, comme tous les films de Lisa Azuelos : Comme t’y es belle, LOL…que j’ai adoré par ailleurs !